15 décembre 2011

IF

If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good, nor talk too wise:

If you can dream - and not make dreams your master;
If you can think - and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: 'Hold on!'

If you can talk with crowds and keep your virtue,
' Or walk with Kings - nor lose the common touch,
if neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds' worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that's in it,
And - which is more - you'll be a Man, my son!


 Joseph Rudyard Kipling

Reflection

Je suis lassée de faire semblant. Lassée d'avoir l'air d'être heureuse.

Mon âme est partagée entre le vide et le dégoût.

Le vide d'une vie bâclée, ratée et sans intérêt autre que de voir mes anciens amis vivre mes rêves. Le vide abyssal et amère que laisse le goût du sang trop longtemps versé. J'ai brûlé ma jeunesse, je me suis brûlée les ailes.

Comme Mephisto je erre le paradis m'ayant fermé ses portes. Usant de mes charmes et de mon vice pour survivre parmi les immondices de notre univers.

Le dégoût d'une âme spoliée. D'une enveloppe charnelle que je ne peux plus voir en peinture. Je hais mon corps encore plus que ce que je suis devenue. Comment avoir envie d'avancer lorsqu'on ne supporte plus le poids de son existence ?

Comment trouver une échappatoire lorsque Thanatos refuse de vous reprendre. Nous le savons tous les deux, l'heure du passage n'est pas encore venu.

Mais que faire ? Ou aller pour trouver le repos de l'âme et me sentir enfin libre ?
Jamais ces années d'errance ne pourront être rattrapée. Je demande juste un instant de répits. Un gout de bonheur ou je pourrais à nouveau me regarder en face.

Le carcan dans lequel je suis me force à paraître alors que je cherche à être. Sans cette encombrance et cette masse immonde que la Déesse m'a donnée en guise d'enveloppe. Je voudrais pouvoir m'élever et me débarrasser de cette gêne. Peut-être est-ce le frein de mon existence.

Thanatos me rend souvent visite. J'y pense et il me donne le gout du sang. Le prix à payer pour l'avoir trop souvent réclamé. Mais ce n'est pas le mien qui sera versé. Il exige celui d'un autre et il sait tout comme moi que plus que le payement d'une dette se serait une libération.

Je veux partir loin. Vivre mes rêves et ne plus avoir honte. Retrouver ma vie et mes amis et pouvoir affirmer la tête haute que moi aussi j'ai réussi. Mais comme elles sont loin ses chimères..

9 décembre 2011

Victoria

 
Victoria
Comme une ombre tu glisse dans la vie
Ton nom comme un cris tu le brandis

La mort se profile le long des couloirs
Comme partout elle est notre miroir

Dans ces palais de la renaissance
Amour, larmes et toute puissance

Tu regarde défilé la vie depuis
Ta haute tour d'argent et puis

En souriant tu savoure une liberté
dont à cette époque peu de femmes
Jouissent et peuvent se vanter

Obtenu par la force des charmes
Victoria ta longue chevelure
Noire comme toute ta parure

Qui vole au vent
Et séduit ses amants

Toi Victoria libre et belle
Moi Victoria la rebelle

Le sang du temps

Le sang du temps
 
Nous nous enfonçons au coeur des années deux milles
Oui il est loin le temps des salles hypostyles
Oublié le faste de l'antiquité
Abandonné les bals de la renaissances
et le romantisme étriqué
Nous sommes dans l'ère de l'hyper connaissance.

Je vois le sang du temps passé
Ceux qui ont vécu me reviennent en mémoire
De Ramsès II a Mandela par Marie-Madeleine je revis l'histoire

De mes ancêtres les années blessées
Et de ma terre d'accueil l'agonie
J'ai froid, j'ai mal je ressens votre douleur

Mais il est écrit qu'Il attend son heure
Il verte trop souvent meurtrie

Au nom de tous les morts, à la goire des vivants
Pour ceux qui y croient encore et vois couler le sang du temps

Ceux qui refusent les dogmes et la déchéance
A la science et la connaissance.

My world... My gold

My world... my gold



Vois ces richesses de notre monde, vois ce que l'Homme charrie d'immonde.
Or or dans les mines de l'Afrique

Or
noir dans le Golfe trolifique

O
r blanc dans les confins de l'Amérique

Ma
is pensons nous encore à cet or rouge?

Ou
i cet or rouge sang qui s'écoulent du corps de nos enfants ?
J'aurais aimé pouvoir être celui que tu regarde

J'aurais aimé être celui qui te caresse, celui qui te berce

J'aurais aimé ête celui pour qui seul bat ton coeur

Tu imagines...si j'avais été celui qui pouvait t'apporter le bonheur...

Tu imagines si j'avais pu être celui avec qui tu construit ta vie...

Tu imagines nos enfants courant au bord d'un lac au soleil couchant.. Mois t'enlaçant tendrement...

Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine. Contre cette vie qui m'assassine, cette vie qui brise les rêves. Entre nous c'est le paradis mais il n'est qu'illusion. Un jour tu trouvera ton prince et fermera la porte de ma prison. Peu importe si tu m'enchaîne, Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine.

Contre cette nature si injuste qui se moque des hommes si vétuste... Si j'avais pu être celui qui te fais vibrer, celui qui te fais jouir. Si j'avais pu être cet homme que tu puisse arrêter de souffrir.

Mais la vie cette chienne en a décidé autrement... La vie cette pétasse à briser notre élan. Dure et cruelle comme l'acier, inflexible et implacable on ne peut pas la soudoyer.

Tous les efforts que tu peux faire te porte en avant, mais au final à quoi ca sert tu as toujours le même présent...

Sourire de facade, hypocrisie tolérée, suivons la morale de la société... Non je sais arrête ne me dis rien. Ce que tu veux n'y changerai rien. Notre passé n'est pas simple, notre présent est imparfait et notre avenir plus que conditionnel..

Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine. Contre cette vie qui m'assassine, cette vie qui brise les rêves. Entre nous c'est le paradis mais il n'est qu'illusion. Un jour tu trouvera ton prince et fermera la porte de ma prison. Peu importe si tu m'enchaîne, Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine.

Contre cette nature si injuste qui se moque des hommes si vétuste... Si j'avais pu être celui qui te fais vibrer, celui qui te fais jouir. Si j'avais pu être cet homme que tu puisse arrêter de souffrir.

Mais voilà je ne suis qu'une femme et de loin je regarde ton malheur. Mais voilà je ne suis qu'une femme qui t'aime en silence qui s'efface devant ton errance. Qui te porte et te soutien, qui t'écoute et te console, qui es là lorsqu'il n'y a rien.

Jalouse et possessive c'est vrai peut-être que je te surprotège. Mais si tu savais jusqu'où je suis prête a aller pour que tu me regarde comme c'est homme qui te fais du charme. Je ne suis pas prête de monter sur le manège. Mais jamais ne coulera les larmes.

Un jour cette homme dont tu rêve ce sera moi, un jour celui qui te fera rire ce sera moi. Oui mon ange tu verra comme la vie sera belle. C'est vrai contre l'ordre établi je me rebelle. Mais ce n'est pas un sacrifice ou si peu. En tout cas le jeu en vaut la chandelle. Je le jure devant Dieu.
Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine. Contre cette vie qui m'assassine, cette vie qui brise les rêves. Entre nous c'est le paradis mais il n'est qu'illusion. Un jour tu trouvera ton prince et fermera la porte de ma prison. Peu importe si tu m'enchaîne, Tu sais que je t'aime, tu sais que j'ai la haine.

Contre cette nature si injuste qui se moque des hommes si vétuste... Si j'avais pu être celui qui te fais vibrer, celui qui te fais jouir. Si j'avais pu être cet homme que tu puisse arrêter de souffrir.
 

Lord of War


Je vais te raconter l'histoire des lord of War. Personne ne sait vraiment lorsqu'il a débarqué mais tout le monde l'a vu arriver, il a tout fracassé.

Tout puissant et malveillant sois son ami sinon tu finira au fond du caniveau, au soleil il laissera pourrir tes os. De tout temps du coté des plus fort ses serviteurs te marcherai sur le corps. Leur Maître tout puissant gagne en vigueur de jour en jour.


Déjà aujourd'hui il domine ta vie. Cette chienne s'est laissée bernée, elle ouvert la porte. Aujourd'hui Lord of War nous transporte. Et tant pis si tu ne peux pas suivre tu n'a plus qu'à survivre.

Il part en guerre comme tu vas acheter ton pain. C'est lui qui décide de ton lendemain. Alors arrête ne dis plus rien. ne gâche pas ta salive tu en auras besoin. Si un jour il te permet de changer ton destin.

Car même si plus fort que toi il ne cesse de grimper. Dans la hierarchie un jour il se fera niquer. Lord of war se mène à sa perte c'est déjà tracé.


Déjà aujourd'hui il domine ta vie. Cette chienne s'est laissée bernée, elle ouvert la porte. Aujourd'hui Lord of war nous transporte. Et tant pis si tu ne peux pas suivre tu n'a plus qu'à survivre.

Attends simplement, terre toi au fond du trou. Comme ses politiques qui s'en fout. Car tu sais Lord of War tu le connais mieux que tu ne le pense. Tu le voilà à la télé tout les jours mener la danse.

Quoi ? Tu ne me crois pas ? Regarde ces guerre, regarde ces gens qui croulent sous la misère ! Notre politique d'impuissance nous mène droit en enfer.


Déjà aujourd'hui il domine ta vie. Cette conne s'est laissée bernée, elle ouvert la porte. Aujourd'hui Lord of war nous transporte. Et tant pis si tu ne peux pas suivre tu n'a plus qu'à survivre.


Alors vas-y fais comme moi élève ta voix. Imagine 7 milliards d'être humains qui hurlent tous main dans la main. Tu imagines le tremblement de terre, la réaction des militaires. Qui polluent la planète et sème la tempête mené de Maître comme au temps des soviets. Ces gens pour qui à sonné le crépuscule mais qui grâce à Lord of War pullulent.

Alors va y fais comme moi et gueule un coup contre le destin. Contre tous ces bon à rien. Les soudoyer, les corrompu et ceux qui réussissent grâce à leur cul. Tout ceux qui par Lord of War se laisse guider. Pour qui l'ARGENT est un mode de penser.


Si Aujourd'hui il Domine ta vie. Cette conne qui s'est laissée bernée en ouvrant la porte. Celle que Man of war a mis à sa botte. N'oublie jamais que tu reste libre, que tes pensées il ne pourra les prendre. N'oublie jamais que tu peux dire à cet enfoiré qu'il aille se pendre.

Si Aujourd'hui il Domine ta vie. Cette conne qui s'est laissée bernée en ouvrant la porte. Celle que Man of war a mis à sa botte. N'oublie jamais que tu reste libre, que tes pensées il ne pourra les prendre. N'oublie jamais que tu peux dire à cet enfoiré qu'il aille se pendre.
 
Lord of war
 
Toutes ces richesses que tu nous donnent, tout ce sang qui t'es rendu.

Ta générosité est naturelle, mais l'homme abruti par ses excès de civilisation préfère payer le prix fort.

Alors il fait couler les larmes, alors il fait couler le sang

Alors il arrache les âmes à coup de dogmes à nos enfants.

Le voyageur

Je te regarde toi le voyageur solitaire. Seul là au milieu de la place avec ta valise. Toi qui reste la à regarder passer le monde été comme Hiver. Isolé de la modernité aux cotés de ta valise.

Ton regard immobile n'est pas mort. Si l'on prend le temps de s’arrêter à tes cotés on peux entendre battre ton cœur. Comme le dernier juge sur notre ville tu cries nos torts. Dans un hurlement muet intérieur.

Un jour oui, tu as été au bord de la route. Toujours oui, tu n'as pas eu cette croûte. De Fiente de pigeon sur ton veston, cette odeur d'alcool qui parfume ton col. Le temps pour toi s'est arrêté. Définitivement lorsque tout autour de toi s'est bétonné.

Ton regard immobile n'est pas mort. Si l'on prend le temps de s’arrêter à tes cotés on peux entendre battre ton cœur. Comme le dernier juge sur notre ville tu cries nos torts. Dans un hurlement muet intérieur.

Tu te souviens de ce temps ou tu voyais passé les cols blancs ? Tu te souviens de ce temps ou les taxis près de toi stationnais en klaxonnant ?

Au bord de la route dans la fumée des gaz d'échappement. Tu veillais sur ton bout de trottoir, il te renvoyais le miroir de tous ces voyageurs qui comme toi attendait l'heure.

Ton regard immobile n'est pas mort. Si l'on prend le temps de s’arrêter à tes cotés on peux entendre battre ton cœur. Comme le dernier juge sur notre ville tu cries nos torts. Dans un hurlement muet intérieur.

Tu n'a jamais su parlé, tu ne pouvais que regarder. Des années plus tard tu es toujours là, ta valise à coté de toi. Coulé dans le bronze tout les deux vous décorez encore des lieux. Qui n'ont plus d'âme et ne veulent plus rien dire. Une place ronde qui se sent mourir. Vestiges du passé de la ville vous faites parti de ces fantômes tranquilles.
 
Le voyageur