Toutes mes pensées vers le clan des étoiles
Le canevas de l'univers recouvre de soie sauvage
Comme une couverture de grosse toile
Qui a traversé malgré les tempêtes tous les âges
Une goutte de sang sur le fuseau et tout s'éteint
L'histoire n'aura t-elle donc d'autre fin ?
Sia crie dans ma tête et possède mon âme
Dois-je suivre l'ardeur de sa flamme...
Mon esprit ère et s’égare comme un pauvre hère hagard
Je me cogne au mur et me relève pour tenir bon la barre
Mais le bateau roule, tangue et s'écroule
Comme Venise qui lentement coule
Il ne restera de moi qu'un peu d'écume
Il ne restera d'elle qu'une lagune
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