7 mars 2014

Hommage au levant

Victoria les bras au ciel
Fait son premier salut au soleil

A demi clos ses yeux de braise
Lentement son souffle s'appaise

Tension et émotion profonde
En harmonie avec le monde

Elle ouvre les yeux les yeux, ses longs cheveux au vent
Son regard perdu dans la contemplation du levant

Pour un instant en paix avec ses démons inrtérieurs
Elle goûte avide ces fragiles instants de bonheur
De petits rien font de grandes choses
Le feu qui embrase chaque soir la montagne
Soleil sauvage et mont de cocagne
Soigne tous les airs moroses

Accalmie passagère dans une vie de tempête
C'est le destin de l'homme de lutter contre lui même
Don des Dieux ou malédiction de nos gènes
Il  court sans cesse jusqu'à ce que l'horloge s'arrête

Victoria toi sur qui le temps n'a aucune prise
Figure immuable et témoin muette
Tu observes notre folie et secoue la tête
Tes longs cheveux flottants dans la bise

Aujourd'hui tes lèvres étirées par un mince sourire
Aujourd'hui ton regard perdu vers l'horizon
Aujourd'hui cesse de te flétrir
Et dans ta tête que résonne son nom

Car dans l'oeil du cyclone on aperçoit les étoiles d’Orion
Comme un reflet de notre âme leur beauté ne peut cacher nos erreurs
Et depuis des siècles sont le reflet des hommes

Même si...

Quand notre coeur dissimule l'indicible
Qand notre raison refuse l'impossible
Quand il faut trouver un sens à l'absurdité de la vie

On remet son plus beau masque  et on sourit

Quand les nuages voilent l'horizon
Quand en faux semblant et contrefaçon
 Quand il devient surhumain de dire oui

On remet son plus beau masque et on sourir


Quand on a besoin de savoir pourquoi
Quand malgré la chaleur tout reste froid
Quand il faut trouver une raison d'être encore ici

On remet son plus beau masque et on sourit

 Quand on est poussé par le monde extérieur
Quand notre âme est prise dans un océan dévastateur
Quand la barque tangue et qu'on ne voit plus l'horizon

On remet son plus beau masque et on sourit

Quand la force nous a abandonnée
Quand notre coeur à trop donné
Quand de notre feu intérieur ne reste que les braises

Notre plus beau masque se fend  et notre sourire disparaît dans le vent

Exercice de style

Dans un monde devenu cynique
Faisant fi des signes apocalyptique
L'homme à monté la tente de cirque

Ces révoltes qui font rire les sceptiques
Rendent Victoria souvent mélancolique
Elle qui veille sur le monde depuis son attique

Est-ce bientôt la fin des promenade bucolique
L'assèchement de ces magnifiques criques
Le dernier coucher de soleil sur l'arctique

La nature finira par prendre ses cliques
Et clac dans un immense nuage électrique
L'Humanité signera la fin de son ère technologique
Pour redevenir poussière dans l'ironique cosmique

Father

Riant regard du coeur des hommes
Devient mes yeux comme un fantôme

Te côtoyer jour après jour
Ne ressentir que la tiédeur de ton amour

Chaque matin à l'aurore
Je prie notre Terre si fort

Mais sourde à mes appels
Comme seul écho un bruissement d'aile

Alors je te regarde vivre simplement 
Je me conduis comme un de tes enfants

Je brûle qu'enfin tu pose sur moi
Ton regard. Qu'avec ton âme tu me vois

Ne plus se croiser comme des étrangers
Alors que nous sommes si familier

Que la Déesse m'accorde la grâce
Que tu puisses enfin me regarder en face